Sur mon île natale, où l’horizon s’étire,
Les souvenirs s’entremêlent dans le murmure du zéphyr.
Entre les palmiers altiers et le sable doré,
Règne une mélancolie qui jamais ne s’estompait.

Les vagues caressent la côte avec douceur,
Chantant une ballade empreinte de splendeur.
Mais dans leur chant, réside une tristesse cachée,
Témoins silencieux des histoires oubliées.

Les rues étroites du village résonnent d’échos,
Des voix du passé, des rires, des jeux autrefois si beaux.
Les maisons colorées, témoins du temps qui passe,
Portent en elles des histoires, des destins, des impasses.

Les couchers de soleil peignent le ciel de pourpre et d’or,
Mais derrière leur éclat, se cache un sentiment de remord.
Car chaque jour qui s’éteint, emporte avec lui un peu de moi,
Un peu de l’innocence perdue, un peu de joie qui s’en va.

Mon île natale, berceau de mes souvenirs,
Où les éclats de bonheur se mêlent aux larmes à venir.
Dans son silence mélancolique, je me perds souvent,
Cherchant dans les vagues et le vent un réconfort, un serment.

Mais malgré la mélancolie qui enveloppe son rivage,
Mon île demeure, ancrée dans mon paysage.
Elle reste mon refuge, mon havre de paix,
Où je reviens toujours, malgré le poids des regrets.

 

GINSI