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  • #5961
    Hermano
    Maître des clés

    Réalisme magique

     

    0 L’animateur annonce qu’on va travailler sur des évocations qui ont l’apparence de la réalité, mais qui sont des distorsions de cette réalité, des fantasmes ou des trompe-l’œil.

    Pour cela, on essayera dans cet atelier de glisser de la réalité matérielle et concrète vers autre chose qu’on a pu appeler « le merveilleux » dans la littérature médiévale.

    Le merveilleux, ce sont les gnomes et les lutins, les fées et les sorcières, les apparitions de toutes sortes, religieuses ou plus laïques, les rencontres et les dialogues avec des animaux personnifiés, etc., etc.… Dans la littérature contemporaine, ce type d’écriture est plutôt appelé le ” réalisme magique ” ou le ” réel merveilleux “.

    Il annonce également qu’à la fin de l’atelier, les participants se réuniront par petits groupes pour évoquer comment ils ont écrit dans cet atelier.

    7
    1 Pour commencer, il demande à chacun d’écrire un mot magique au milieu d’une feuille. Ce mot peut être absolument banal, très sophistiqué, réel (figurant dans le dictionnaire) ou inventé de toutes pièces. Ce mot est entouré par un nuage. 3-10
    2 Il demande ensuite d’écrire autour de ce mot magique – dans chacun des coins de la feuille – 4 événements qui pourraient se produire lorsqu’on prononcera ce mot (un dans chaque coin de la feuille), des choses matériellement impossibles, mais que l’on trouve belles, esthétiques, agréables. Il annonce un à un le thème de ces évènements :

    1.       Quelque chose qui nous arriverait à nous-même,

    2.       Quelque chose qui arriverait aux gens,

    3.       Quelque chose qui arriverait au monde,

    4.       Quelque chose qui arriverait à notre environnement immédiat : paysage, climat, végétation, …

    N.B. Cette production restera secrète et ne sera pas lue par les autres participants.

    L’intention est d’impliquer les participants dans un monde personnel, secret, susceptible de les amener à évoquer des événements imaginés, fantasmés, des vœux, des souhaits intimes, … et, par le choix d’un mot magique secret, les amener à s’autoriser le rêve, l’imaginaire et l’évocation d’événements matériellement impossibles.

    15-25
    3 L’animateur demande de laisser cette première page de côté et de la garder pour plus tard.  
    4 Il fait écrire maintenant par chacun en gros caractères au centre d’une page un mot qui symbolise pour lui quelque chose de vraiment très concret, très matériel. Ce mot est entouré par un rectangle.

    Les feuilles tournent et chacun doit ajouter un mot que lui inspirent le ou les mots déjà inscrits. La feuille revient à son émetteur.

    10-35
    5 L’animateur demande d’écrire une histoire, de raconter un événement qui utilise le plus possible de mots inscrits sur la feuille. Cette histoire, ce récit peuvent être écrits comme un article de journal, un compte-rendu, une note de service, une page de son journal personnel, …

    L’intention est de faire basculer les participants dans un monde matériel concret en contraste fort avec celui évoqué précédemment, en guise d’assouplissement mental.

    30-65
    6 Chacun lit son texte à haute voix, puis le remet à un autre participant. 15-80
    7 L’animateur demande de prendre d’une part le texte reçu et d’autre part la première feuille sur laquelle sont inscrits le mot magique et les 4 évènements.

    Il faut maintenant réécrire ou continuer le texte reçu en insérant son mot magique ainsi qu’au moins deux des 4 événements, en développant, et en adaptant au contexte.

    20-100
    8 Chaque participant lit à haute voix le nouveau texte ainsi obtenu. 15-115
    9 Par groupe de trois, l’animateur demande d’analyser, d’évoquer ensemble l’écriture pendant cet atelier sur les aspects suivants :

    ·         Comment ces mots, le mot magique et le mot concret vous sont-ils venus ?

    ·         Quels ont été vos “déclencheurs” d’écriture pendant cet atelier ? Comment avez-vous réussi à mêler ces deux univers ?

    ·         Les surprises, les choses inattendues qui ont fini par cohabiter. Votre appréciation du résultat obtenu.

    Cette consigne est énoncée en disant qu’on en parle d’abord en groupe de 3 pour pouvoir plus facilement en parler ensuite en grand groupe, pour permettre d’échanger davantage, d’oser davantage, de dire plus de choses.

    15-130
    10 On évoque enfin en grand groupe ce qui a été discuté dans les groupes de trois. 10-140

     

     

    #5962
    Hermano
    Maître des clés

    Je crois qu’il faudrait insister au début sur la nature du mot magique, en donnant des exemples comme “Abracadabra”, “Sésame”, etc… (“Bigoudi” pour moi !) en disant que lorsqu’on prononcera notre mot magique, quelque chose de magique se passera.

    Lors de la deuxième partie, insister sur le fait que le récit doit dériver vers une situation imaginaire, merveilleuse, avant de revenir à la réalité et se poursuivre dans cette réalité.

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