Des nuages de paraffine s’accumulent en petits monticules dans ma tête.

Depuis tant de jours condamné au sommeil, je me sens comme un moine, comme un ermite dans un coma artificiel.

Rien  n’apparaît  plus  sur les écrans de contrôle ;  seulement quelques  pas
dans la neige, qu’accompagne une musique douce, une musique de grelots gracieux, grêles et gelés.

Combien de fois cette lumière d’albâtre reviendra-t-elle ? Et jusqu’à quand ?

Toutes  les  nuits,  elle passe  me  hanter comme  un  murmure de toi,  de toi
que j’ai perdue dans ce grand voyage.

C.G.