Ephémère comme un poème

Où se murmurent des je t’aime

Au fil des jours on voit l’amour

Trahir sa rime avec toujours

 

Et sur les arbres frémissant

Les jeunes feuilles du printemps

Au vent d’automne voleront

Comme le disent les chansons

 

Pourtant nous l’avions suspendu

Le temps dis moi t’en souviens-tu

Sur un été clair et sans tache

Mais il courait sans qu’on le sache

 

Pour nous mener jusqu’à l’hiver

Où tout se gèle et tout se perd

Sauf le trésor d’avoir aimé

Doux souvenir d’éternité