Inspirée par une phrase de Nietzsche (L’antechrist) qui voit en César Borgia le précurseur du surhumain. Le jour du mariage de sa soeur, Lucrèce, échangée pour gagner de l’influence, César réfléchit à ses actes, sa volonté, sa force, son destin. Il réfléchit à la volonté et la volupté, la violence et la trahison affolé par le vin et le sang ou par l’obsession pour Lucrèce. Une obsession interdite et charnelle qui met en lumière la force du désir, la tragédie met aussi l’échec qui l’attend face à la médiocrité.
Le titre de la nouvelle est la devise attribuée à César Borgia, qui fait écho à son ambition, sa volonté, mais aussi, in fine, à son échec.