Ce sont quelques chapelles

Abandonnées des hommes

 

Ouvertes à tous vents

Offertes au firmament.

 

J’y caresse la pierre

La tête levée au ciel

 

Parfois une simple nappe,

Défraichie au temps

 

Un bouquet de lin bleu,

Quelques fleurs des champs

 

Témoignent d’une ferveur…

Nouvelle…

 

En ces lieux désertés,

Où flotte l’odeur d’encens

 

Un rai de lumière

Tient lieu…d’éternité

 

Je recherche de ces havres

Leur calme, une certaine paix

Pour le moins accordée

 

Dans ce silence,

Sous les voutes romanes

 

Alors résonne en moi

L’aria de Bach,

Troisième suite en ré

 

Et s’élevant par degrés, mon âme,

Profane, vagabonde, va, délivrée.