Tant de pixels
Dans ma mémoire d’ancêtre
Le réel a fui, entraîné
Dans le sablier maudit
Mais dans ma tête
Crient toujours les corbeaux
Et aboient les chiens
Le soleil n’en finit plus
De se coucher
Et toujours
Le peuplier sous le vent
Frémit ses arpèges
Quand il vient
Même le silence est palpable
Et ce tic-tac d’horloge
Devient assourdissant
Maudite horloge !
Écrit en atelier d’écriture – octobre 23.
Le temps toque à la porte
Tricote sa lente litanie
Tape sur les nerfs
Le temps passe
Inexorable
Inéluctable
Il faut, hélas, l’accepter
pléthore de pixels
dans la mémoire-plaine
heureusement pleine
de poésie passée
Merci d’avoir lu et commenté.
Les pixels se bousculent, se ré-arrangent et travestissent nos souvenirs qui ne cessent de recomposer les images du passé.
Restent les corbeaux et les chiens et peut-être quelques bouquets absents à ton poème. Mais le présent est plutôt aux cris et aux aboiements.
Et le tic tac !
Pas gai, mais beau.
Je ne sais pourquoi, ces pixels d’horloge me font penser à la chanson “Les vieux” de Jacques Brel !
Qui ronronne au salon
Qui dit oui qui dit non, qui leur dit “je t’attends”
Qui ronronne au salon
Qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend
Et ce tic-tac d’horloge
Devient assourdissant
Maudite horloge !
https://www.youtube.com/watch?v=jDh9UeoIOjA
Merci Chamans et Loki d’être passés par là.
En fait, cette horloge ne fait pas tic-tac, mais pic-xel pic-xel pic-xel, et elle renvoie toutes les images engrangées avec le temps.
Essayez un peu d’y penser et tout va affluer dans vos mémoires, et encore davantage si affinités. L’horloge ? Un trigger comme on dit en patois américian !