Tant de pixels
Dans ma mémoire d’ancêtre
Le réel a fui, entraîné
Dans le sablier maudit
Mais dans ma tête
Crient toujours les corbeaux
Et aboient les chiens
Le soleil n’en finit plus
De se coucher
Et toujours
Le peuplier sous le vent
Frémit ses arpèges
Quand il vient
Même le silence est palpable
Et ce tic-tac d’horloge
Devient assourdissant
Maudite horloge !
Écrit en atelier d’écriture – octobre 23.