Après avoir lu le texte de Loki sur Le temps, j’ai repensé à un écrit déposé dans une farde :

Le Temps

Le temps : un copain imprévisible.

Parfois, au lever du jour,

il me promet monts et merveilles ;

il passe tranquille.

Tout à coup, il accélère le pas et sans crier gare,

il se moque de moi, me rattrape….

Il est passé, comme une fusée,

il est trop tard !

Parfois il passe vite,

comme un courant d’air ;

à peine je le vois,

jeune homme beau et fier…

Mais quand l’hiver est rude,

qu’il neige au jardin,

que la terre est gelée,

il passe d’un pas lent,

vieil homme fatigué,

ridé, découragé,

qui n’a plus ni projet, ni espoir, ni rêve.