De gros papillons jaunes

Viennent boire le fleuve

S’envolent et reviennent

 

Inlassable manège

 

Leurs cœurs de métal au bruit sourd

Vibrent l’air et le ciel, sinistre symphonie

Pour nos corps et nos cœurs

 

Inlassable manège

 

Les gros papillons jaunes

Retournent vers les forêts aveugles

Assoiffées, crépitantes

 

Inlassable manège

 

Honte de trouver belles

Ces images 

D’apocalypse orange 

 

Inexorable, le feu.

 

Sortilège.

 

Impossible sommeil

De la forêt qui nous vient

En poudre blanche