J’ai savouré les vins répandre leurs doux plaisirs et leurs tragique amertume, je les ai senti rougeoyants de sang, terreur et larmes muter âpres saisons et déchirants enivrements en vie perçante.

J’ai rêvé d’une nuit horrible et majestueuse lacérant son noir linceul sous la puissance irrepressible de l’éclair.

J’ai reconnu désir et volonté dans l’implacable violence de membres nus, enlacés, convulsés. Je les ai respirés dans l’éclats de corps haletants, soupirants, gémissants. Je les ai possédés dans les chairs exaltées, transformées, transpercées par une rage destructrice et conquérante.

J’ai saisi la vie impitoyable et la puissance triomphantes, j’en ai embrassé la charnelle terrible liberté dans le noir splendeur d’une nuit éclatante d’obscurité.