Jamais je ne serai dans la vitrine.

 

Je préfère rester le poète

d’arrière-boutique

où résident les trésors oubliés :

 

d’anciens crayons de couleur

des plumes Sergent Major

des Caran d’Ache

des Carambars

et des Mistral collants…

 

Des Roudoudous, des billes en terre

et des fanfares de quatorze juillet…

 

des livres d’images

de vieux Buck John, des Tex-Tone

des Miki le Ranger, des Blek le Roc…

 

Tous… laissés là

comme des bouquets d’immortelles

À l’odeur si… tendre

de l’enfance

 

de l’enfance aux millions de lumières

 

Un kaléidoscope

Sur les murs de ma caverne d’Ali Baba.