La terre s’est réveillée,
accompagné par le brouillard
brillant,
une burqa éthérée,
flottant irréele
sur le visage du soleil,
à la renaissance de l’aube.

Je sens comment
tu dis „Au revoir”
à la nuit engloutie par la lumière,
en battant des paupières,
des ailes déployées,
en vol vers les hauteurs.

Je te regarde et j’attends,
j’attends que tu me reçoives
dans ton rêve innocent,
moi,
l’accident à dénouement heureux,
pour retrouver des réponses
à des examens passés depuis longtemps.

Tu ouvres les fenêtres vers le matin,
mon regard se sent coupable
d’avoir interrompu ton sommeil d’ado.

J’essaye me revancher,
en caressant tes lèvres chargées de désirs
avec mes lèvres.
J’inspire ton parfum,
avec des narines dilatées d’impatience.
Je me nourris de toi
avec la faim d’un diabétique.

Alors, j’ai perdu le fil,
je me souviens juste
qu’on s’est retrouvés enlacés,
respirations irrégulières,
des regards embrassés.

Il est si facile se perdre dans le brouillard…