Quelle chape de noirceur

Enserre mon cœur ?

 

Et je crie

Hurlements, prisonniers du vent

 

Les bourrasques agitent la nuit d’un sort funeste

 

Et je pleure

Comment endiguer ce torrent de larmes

Sanglots secs à crever la poitrine

 

Abandon et sidération

Une petite voix me dit

Que je suis seule

 

Qui saura

Combien je le chérissais

Et je l’aimais ?