Crêtes voilées

Nues diaphanes

 

Au zénith du regard

 

Doucement mousseline tréfile

 

Au gré d’un tranquille

Alizé…

 

Au pas pesant d’un puissant pachyderme

Le palanquin ondule

 

La rani se laisse bercer

Au son bansurî

 

Sa beauté à peine cachée

D’un léger sari

 

Le frémissement des cannes

L’accompagne d’un lent friselis

 

Le chemin sinue au profond du vert

La vapeur ondoie d’un suave irisé

 

Une main délicate de joyaux ornée

Serre le blanc plumet si tôt égrené

 

Fleur qu’il a tant aimée

 

Elle monte au bûcher…