Cette nuit, comme un caillou dans ma chaussure,

les miettes de mon sommeil brouille la saveur d’un répit.

Sur un chemin entre deux mots,

encore un nouveau barreau…

une fenêtre aux volets clos

Et je sens cette corde invisible entre deux mondes

Pourtant, la porte semble entrebâillée,

ma peur d’enfant pourrait s’y engouffrer

et sa voix, enfin, me murmurerait :

 «  Laisse-toi m’approcher ».

Va-t-elle s’y jeter ? s’y hasarder ?

Les verrous du silence attendent,

la zébrure entre les murs.

(Poème surprise, inspiré par les mots du poème d’Aytekin. Merci à toi)

Ophénix 29/09/2021