À points serrés

des doigts dorés

ont couru sur tes lèvres

sur ta bouche

et sur tes paupières

Pour coudre ce fil d’Ariane

qui mène à l’indicible

 

Tu détiens maintenant le secret

une ombre

dans ton âme

 

Nul,

ni l’ange,

gardien des cieux

ni le séducteur affamé

ni l’amant éploré

ne sauront jamais le secret

ni même les bourreaux sanglants

 

À poings serrés

tu scelles

le pacte avec toi-même