Je vous invite aujourd’hui à jouer avec les fables de La Fontaine.

Le principe est simple.

L’objectif est de réécrire une fable en prélevant dans les fables du grand écrivain autant de vers que nécessaire.

Vous avez un grand choix à votre disposition, car ce fabuliste a été très prolixe.

 Il ne vous en voudra pas, car il est de notoriété publique qu’il s’est beaucoup inspiré d’Ésope.

Si cela est nécessaire dans un vers vous pourrez substituer un personnage à un autre, bien sûr, ce personnage sera tiré d’une autre fable de La Fontaine.

 Faire rimer les vers serait bien, mais non indispensable.

Vous indiquerez les fables que vous aurez utilisées pour rédiger la vôtre.

 

Un exemple

 

L’aigle et le corbeau

 

L’oiseau de Jupiter enlevant un mouton,

Un corbeau témoin de l’affaire,

Tenait en son bec un fromage

Un vrai mouton de sacrifice qui lui sembla de belle taille,

Gaillard corbeau disait en le couvant des yeux,

Hé bonjour, Monsieur L’aigle,

Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau,

Sans mentir, si votre ramage

Se rapporte à votre plumage,

Vous êtes le Phœnix,

À ces mots, l’aigle ne se sent plus de joie,

Laisse tomber sa proie, le corbeau s’en saisit

La Moutonne créature, pesait plus qu’un fromage

Le pauvre animal ne put faire de retraite,

Se sent percés de coups : il gémit, il soupire,

Si bien qu’il en creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages

Mal prend aux Volereaux de faire les voleurs.

 

Fables utilisées.

Le corbeau voulant imiter l’aigle

Le corbeau et le renard

La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf

Les deux mulets