Doucement,

De sa main

A sa hanche,
Posée

Il l’enlace…

Le temps s’est arrêté.

Ils ne forment, 

Tous deux

 

Qu’un même…

Tourbillon

De jupons de linon, faille froissée et de soie déchirée.

Tournoiement éperdu

Aux chatoiements

De leurs sentiments

De quelle valse s’agit-il?…

Un caprice de Debussy,

Mousseux …comme du champagne …

Du romantique, la plus que lente peut- être ?

Puisqu’il se penche,
A l’attache du cou, au rond de l’épaule
Pour la baiser

Pour le tendre,

Le langoureux,

La langueur…

 

Secondes immobiles…

Elle s’abandonne à son bras,

Le lâche, pour mieux goûter

Ce moment de désir insensé,

De sublime chant d’amour
Qui les arque

En un tutoiement des corps

Qui apaise, vrille et tord

Torchère incarnée aux vivantes flammèches