Rien ne sert de ressasser

éloigne-toi, respire !

 

Rien ne sert de rêvasser à

celle des nuits et des jours et des cieux irisés

 

Il est temps de penser

à te guider hors des sentiers obscurs

 

Prends le bâton du pèlerin

qui n’est noir qu’à contre-jour

 

Il sera compagnon d’un avenir inconnu

qui t’appelle et t’attire

 

Enfin tu peux voyager !

tu cueilles déjà les premières fleurs…

 

Ce poème a été “fabriqué”, avec quelques légères retouches à partir des textes écrits par Maryline (vers impairs) et Chamans (vers pairs),
lors de l’atelier d’écriture en ligne proposé ici où vous trouverez leurs deux textes originaux.

 

 

Qui que tu sois

Ô cruelle méditation…

celle des nuits et des jours et des cieux irisés

ne t’éloigne pas, respire

avec empressement je t’accueille

 

Aide ma pauvre cervelle…

guide-la hors des sentiers obscurs

apporte-moi ce génie

qui n’est noir qu’à contre-jour.

 

Quoi que mon poème te paraisse

il t’appelle et t’attire

fruit de mon imaginaire

tu cueilles déjà les premières fleurs.

 

Ce poème a été “fabriqué”, avec quelques retouches à partir des textes écrits par Geno (vers impairs) et Chamans (vers pairs) lors de l’atelier d’écriture en ligne proposé ici où vous trouverez leurs deux textes originaux.

 

 

Qui que tu sois

Aujourd’hui les pierres se sont tues

Viens me trouver ;

toi l’enfant, le parent, le vieil homme

qui nous séparent de l’horizon.

 

Même le soleil cherche

à fixer le soleil couché dans sa ouate rose.

Comme lui, tu lèves le doigt haut et droit

c’est la faux de la mort que tu brandis.

 

Aucune redevance, juste un droit,

et tu sais maintenant ce qu’il te faut accomplir.

Sans tremblement.

Laisse ta main solder le destin…

 

 

L’heure est venue maintenant,

Invente dans cette nuit tes nouveaux matins

Ose sortir, respire la vie qui bat partout.

Retrouve les derniers repères connus.

 

On peine souvent

à trouer l’obscurité

alors, saisis le mystère de ta vie.

 

Tu le dis, tu le fais.

Ébloui, tu la contemples,

et elle s’éclaire, te sourit…

alors, sans un bruit, sans plus souffrir aucune douleur,

tu continueras. Sans fuite, cette fois-ci.

 

Ce poème a été “fabriqué”, avec quelques légères retouches à partir des textes écrits
par Ophenix (vers impairs) et Hermano (vers pairs), puis Hermano (vers impairs) et Ophenix (vers pairs),

lors de l’atelier d’écriture en ligne proposé ici où vous trouverez leurs deux textes originaux.

Dans cet atelier en ligne, chacun devait écrire un poème en utilisant le texte de Rainer Maria Rilke, qui nous pardonnera, et dont j’ajoute ci-dessous le poème qui les a inspirés.

 

 

Poème original de Rainer Maria Rilke :

 

Qui que tu sois

Qui que tu sois, le soir sors,

sors de ta chambre où tout est connu ;

ta maison, c’est la dernière avant l’étendue,

qui que tu sois.

Avec tes yeux qui fatigués peinent

à se délivrer de l’usure du seuil,

tu lèves un arbre noir, lentement, à peine,

et le plantes devant le ciel : svelte, seul.

Et tu as fait le monde. Et il est grand,

pareil à un mot qui mûrit encore dans le silence.

Et comme ta volonté comprend son sens,

tes yeux de lui se détachent tendrement…

Rainer Maria RILKE  in Le livre d’images, 1899