L’hiver finissait

Le printemps s’annonçait mal

 

Un jour de pleine lune

Et de pluies battantes

Je suis parti au désert

Rejoindre mon ermitage

 

J’avais trop marché

Dans le brouhaha

Des villes enfiévrées

 

Tu me suivais des yeux

Avide de comprendre

Pourquoi l’amour dissone

Et s’enfouit

Au creux des vagues trop hautes

Pourquoi il déferle

En s’éloignant comme la houle

 

Loin des plages étincelantes

J’attends en moi-même

Le jusant

Pour revenir marcher dans ta main

laisser mes pas dans ton sable silencieux