Atelier de Villenave d’ornon du 30 janvier 19

Embrochée de purin saigné

A travers ton essence amère,

Je renifle l’intervalle

Du fumé bleu et délicat

D’une lavande crapaudine

Aux odeurs de cimetière bossu.

Les remontées de ton âpre blondeur

Considèrent mes narines dépecées.

Je broie l’humidité musquée

De ta poivrade cuisse.

Tu respires une douce cavité

Laissant suer dessus, dessous,

Une compotée de benjoin roussit,

Un sous-bois mousseux et flambé.

Tu prends couleur de fragrance

Et senteur d’étouffée.

Je te plume les effluves

Autrefois délicatement parfumées.

Je devine ta culotte rouge.