Un poème d’Arcilio Bonne Bravo, cubain pour toujours…

 

        à ma chère Yamna Abdelkader.

 

 

Silhouette verte d’augures

Preuve des Possibles

En ton élégance de

sensibilité vêtue.

Hautaine, pas divine,

Pas repentie d’élans

              de chants et de pleurs

Sommet de lumière sans arrogance

Au hasard

Agite ton nouveau châle,

               vieilles raisons

Douleurs, farouche avec tes douleurs

Que la paix accidentée du ciel

tombée

Son image brisée ; cordes déchirées

               Eclairs

Verbes retors…

J’ai imploré, et de l’amour je voulus désespérément

Mais jamais sans Possibles l’amour ne vint

Ni à la face remâchée d’un oubli

Ni aux quais congelés sans mémoire.

Arcillo Bonne 2002

Silueta verde de augurios
Prueba de los Posibles
En tu elegancia de
Sencillez vestida.

Altiva, no divina,
No arrepentida de alientos,
canto y llanto

Cubre de luz sin arrogancia
acasos
Agita tu nuevo manto,
viejas razones

Dolores, ariscos con tus dolores…

Que la paz accidentada del cielo
caída
Su imagen rota; cuerdas rasgadas
Relámpagos
Verbos torcidos…

Rogó, y del amor quiso en desespero,
Pero jamás sin Posibles el amor vino,
Ni al anverso machacado de un olvido
Ni a los andenes congelados sin memoria.