Au cimetière de Lublin
La montagne revêt tôt ce matin
Son indicible colère
Gronde et scintille
Verse au pays de la terre
Rongée comme l’écume vielle
D’une mystique rivière.
Ne tremblent ni les saules ni les morts.
A Lublin,
Le fils rend à son père,
la mémoire au terreau.
D’entre les tombes, les mots sourdent
Et s’ouvrent- la parole absente –
Comme s’aiguise l’éclair d’un souvenir
Au vieux cimetière de Lublin.
S’y fracasse la voix ceinte d’émotion
– de lumière s’y blesse –
Et d’amour s’enflamme
Ni temps ni espace
Ne s’effacent
Au cimetière de Lublin.
Ce texte exprime bien toute l’horreur qui imprègne l’humanité !
L’homme est un loup pour l’homme…
Depuis des millénaires, rien de changé. Seules les dimensions des massacres ont progressé.
Quel paradoxe, il y a le mot « progrès » dans progressé.
Le progrès technologique qui est neutre, l’homme l’a mis au service du mal.
Hitler, Staline, Mao Tse Toung ont été récemment les maitres en la matière. Ils ont engendré de nombreux émules qui sévissent actuellement et hélas continueront de sévir dans l’avenir.
On ne peut constater qu’une chose : la technologie a progressé de façon exponentielle depuis les Grecs, la philosophie et la morale non !