Ce sont quelques chapelles
Abandonnées des hommes
Ouvertes à tous vents
Offertes au firmament.
J’y caresse la pierre
La tête levée au ciel
Parfois une simple nappe,
Défraichie au temps
Un bouquet de lin bleu,
Quelques fleurs des champs
Témoignent d’une ferveur…
Nouvelle…
En ces lieux désertés,
Où flotte l’odeur d’encens
Un rai de lumière
Tient lieu…d’éternité
Je recherche de ces havres
Leur calme, une certaine paix
Pour le moins accordée
Dans ce silence,
Sous les voutes romanes
Alors résonne en moi
L’aria de Bach,
Troisième suite en ré
Et s’élevant par degrés, mon âme,
Profane, vagabonde, va, délivrée.
Oh ! Merci Tanagra de nous faire partager ce moment suspendu d’où émane la paix du ciel et où je sens vibrer dans les herbes sauvages toutes les âmes qui, ici, se sont recueillies.
J’ai beaucoup aimé, au cœur du texte, cette relance avec “Je recherche ces havres … …” qui rend le poème plus “habité”, moins impersonnel qu’une simple évocation, même si gracieuse (la grâce de Dieu ?), du lieu.
Une réussite qui fait résonner en moi d’autres chapelles secrètes, dans d’autres lieux, où l’on vient voisiner avec la paix, avec le sacré et avec l’éternité.
Merci encore.
Post-scriptum :
Tiens, c’est le deuxième texte sur le site qui porte ce nom ; “Ferveur” !
J’adore ce mot !
Merci Hermano, je suis heureuse que cette “Ferveur” ait trouvé un écho au sein de ton univers.