Des brumes du soir qui s’avancent, jusqu’au creux de ma souffrance,
te revoir encore une fois, te vouloir encore près de moi.
Encore un jour comme un rêve, encore un jour qui s’achève,
qui finit en cauchemar, qui n’a plus rien plus d’espoir.
Hurler aux dieux de la nuit, mon histoire pour qu’ils en rient,
défier les démons du temps, me battre contre le néant.
Et poursuivre comme un fou, mon chemin avec les loups,
hurler, déchirer la nuit, défoncer les interdits.
Attendre du monde autre chose, que mourir d’une overdose,
tant qu’il y a de la vie y’a de l’ espoir, tant que la vie n’en a pas marre.
Jeter mes peurs à la mer, mes amours un peu amères,
mettre le feu à ma vie, mais où finira l’infini.
Le feu qui me tient en éveil pourrait incendier le soleil.
Pleurer sur des idées faciles, des amours qui ne tiennent qu’à un fil,
rêver à d’autres continents, à des mondes qui n’ont plus le temps.
Courir pour rattraper le temps, courir pour attraper l’argent,
pour rêver à autres choses, à d’autres lieux où l’on ose.
Passer sa vie à espérer, passer sa vie sans se lasser,
attendre celui ou celle qui nous rendra la vie plus belle.
Et puis un soir tout détruire, finir dans un éclat de rire,
arrêter tout d’un seul coup, pour repartir dieu seul sait où.
Être fou c’est plus facile que vivre au milieu d’imbéciles
moi je vis bien dans mon cocon, et j’attends l’heure que meurent les…
Gilbert