Au devant le brouillard les hombres incertaines, les fantômes hagards les êtres sans lumières
derrière à pas de loups, les monstres sans mystère, les cavaliers barbares, les chevaliers austères.
Et puis venant hurlant les hordes bicéphales, les démons des ténèbres les gargouilles d’or pâle
et moi dans tout cela hurlant de ma démence, dirigeant et régnant et victime à la fois.
Pion désarticulé jeté comme en pâture sur ses charbons hardant devant ces créatures 
dans les cries inhumains recherchant leur nature, reconnaitre ma voix et croire encore rêver.
Cauchemar et délire pour arrêter de vivre dans ce dédale obscur ce labyrinthe ivre
d’une autre dimension d’un autre pauvre monde, sans raison d’exister qui s’étant comme une onde.
et des larmes de sang coulent sur le trottoir, et s’écoule une à une le long d’un exutoire.
infini de l’attente de voir le jour revivre, de sentir à nouveau le soleil sur ma peau
dans l’angoisse du soir  ou reviendrons encore, les hombres de la mort, me frôler de leurs ailes.