Oui, la définition de l’amour dépend de l’état d’esprit de celui qui le définit.
En fait, si l’on regarde la structure chimique des hormones et des neurotransmetteurs dont les recherches ont montré qu’ils augmentaient lors de la phase romantique d’une histoire d’amour, nous pourrions nous interroger sur la définition de la romance. Sourire
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Salut,
Je me fiche des pieds 5.5.7 ou 7.5.5 ou 5.5.5 etc…………… j’aime les images de ce poème mais j’aurais mis une ponctuation quelques part.
Etoiles filantes
Battement de cils magique –
Tomber amoureux.
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En fait, ce petit poème est l’exemple parfait d’un haïku qui respecte de nombreuses règles de ce style de poésie :
Dix-sept syllabes en trois lignes de 5-7-5 comptées selon les règles de la poésie classique.
É/toi/les /fi/lantes 5
Bat/te/ment /de /cils /ma/gique 7
Tom/ber /a/mou/reux 5
Il n’y a qu’un seul verbe qui est d’ailleurs à l’infinitif.
Le premier mot de chaque ligne est en majuscule.
Les vers sont fragmentaires sans référence à soi-même.
Il n’y a pas de ponctuations ni d’articles ni de rimes ni de prépositions (dans, sur, entre, parmi), ni d’adverbes.
Il n’y a qu’un seul qualitatif par nom.
L’effet se trouve à la fin.
Les images sont à imaginer sans besoin d’explication.
@ douce loutre
Je peux néanmoins parfaitement comprendre tes remarques sur les ponctuations.
J’avoue que j’ai eu besoin d’un certain temps avant d’apprécier ce style de poésie.
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Bé, Purana, j’ai lu beaucoup de haïku avec ponctuation, Bashô utilise la ponctuation, je ne vois pourquoi il y a les règles que tu définis, ni qui les as définies. Tu peux faire un saut de puce sur le site https://www.eternels-eclairs.fr/haikus-basho-buson-issa-shiki-santoka.php, il y a des verbes conjugués, des points d’exclamation, de tout. De fait, tu me perds avec tes références sur les règles classiques que personne ne suit. Ce serait chiant des poèmes comme ça, d’ailleurs ! Bashô a du comprendre que c’était hyper chiant, s’il a eu ces règles d’or entre les mains.
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Douce Loutre, je suis parfois d’accord avec toi, mais pas toujours. Où seraient alors les charmes de la discussion et de la polémique sans lesquels nous nous prélasserions dans une entente cordiale sans saveur ?
Ceci dit, j’espère que cela ne te mettra pas en colère mais je trouve que le langage que tu emploies peut faire croire que tu es très énervée ou agressive. Il y a peut-être manière de dire les mêmes choses sur un ton plus tranquille, sans que cela affaiblisse le message.
C’est vrai que moi aussi je me moque un peu de la rigueur avec laquelle ma chère Purana tente de m’infliger les règles du haïku, mais quelqu’un d’autre m’a dit une chose qui peut paraître surprenante, que je ne suis pas sûr de partager, et que je continue de méditer : l’écriture, ce n’est que de la technique ! (Joyce Carol Oats).
Tiens, ça me donne envie d’en publier un (haïku) moi aussi !
Je verrai ce que vous en direz toutes les deux !
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Nan, je ne suis pas énervée ! Peut-être était-ce un jour nerveux, j’avoue.
Oui, de la technique, sauf que je ne comprends pas d’où elle vient puisque dans les poèmes des maîtres de cet art, je ne vois rien de strictement réglementaire selon les principes énoncés par Purana, à part l’absence de point final. Donc d’où vienne ces règles si personne ne les applique ? Evidemment un haïku est reconnaissable, on ne va se mettre à faire de la prose non plus 🙂
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À vrai dire, je n’avais plus envie de continuer à participer à cette discussion, non pas à cause de tes doutes sur la légitimité de ce que j’avais dit, mais pour la simple raison que je n’ai pas pour habitude de discuter autrement que dans un langage cordial et respectueux, même s’il n’est pas nécessairement soutenu.
Sur ce site, nous avons réservé une rubrique spéciale pour les haïkus et les poèmes courts. C’est là que tout le monde peut soumettre son texte court, haïku ou non.
Quand un “haïku” semble ignorer presque toutes les règles communément acceptées, pas de problème. Cependant, je préfère le regarder et le commenter comme un poème court qui peut être bon ou pas.
En revanche, quand je découvre une beauté encadrée dans une certaine structure, cela me plait et je le mentionne.
Non, ce ne sont pas mes propres règles fabriquées dans ma cuisine. Et oui, je lis de nombreux exemples du type de haïkus dont tu parles et pas uniquement en français.
J’en garde quelques uns dans ma boîte à trésors, car je les trouve magnifiques.
Il existe en effet une tendance croissante à libérer les poèmes de toutes les règles.
Cependant, cela ne signifie pas que l’on commette un crime si on les applique et que l’on y voit un bon exemple de la liberté disciplinée.
Il existe des règles très strictes du style haïku qui, pour moi et d’autres comme moi, ne peuvent être écartées du “haïku classique”. L’une d’elles est que “le haïku doit pouvoir être lu en une seule respiration” et que “la ponctuation doit être évitée” pour créer l’ambiguïté”.
Ainsi, bien que cela ne soit pas absolument interdit, si tu parviens à dire ce que tu veux dire sans aucun signe de ponctuation, tu es, pour moi, plus proche d’un haïku classique.
Bien que l’utilisation des verbes ne soit pas interdite, il faut éviter d’en utiliser un trop grand nombre, en particulier sous la forme conjuguée “participe présent”. Si tu parviens à dire ce que tu veux dire sans utiliser aucun verbe conjugué, tu es, pour moi, plus proche d’un haïku classique, etc.
Ceci dit, je sais très bien que le monde de l’écriture, en particulier celui de la poésie, devient de plus en plus une sorte de fais-ce-que-tu-veux ; cela pour le meilleur et pour le pire.
Laisse donc faire ceux qui apprécient cette façon de voir les choses, pourquoi pas ?
Oui, la définition de l’amour dépend de l’état d’esprit de celui qui le définit.
En fait, si l’on regarde la structure chimique des hormones et des neurotransmetteurs dont les recherches ont montré qu’ils augmentaient lors de la phase romantique d’une histoire d’amour, nous pourrions nous interroger sur la définition de la romance. Sourire
Salut,
Je me fiche des pieds 5.5.7 ou 7.5.5 ou 5.5.5 etc…………… j’aime les images de ce poème mais j’aurais mis une ponctuation quelques part.
Etoiles filantes
Battement de cils magique –
Tomber amoureux.
En fait, ce petit poème est l’exemple parfait d’un haïku qui respecte de nombreuses règles de ce style de poésie :
Dix-sept syllabes en trois lignes de 5-7-5 comptées selon les règles de la poésie classique.
É/toi/les /fi/lantes 5
Bat/te/ment /de /cils /ma/gique 7
Tom/ber /a/mou/reux 5
Il n’y a qu’un seul verbe qui est d’ailleurs à l’infinitif.
Le premier mot de chaque ligne est en majuscule.
Les vers sont fragmentaires sans référence à soi-même.
Il n’y a pas de ponctuations ni d’articles ni de rimes ni de prépositions (dans, sur, entre, parmi), ni d’adverbes.
Il n’y a qu’un seul qualitatif par nom.
L’effet se trouve à la fin.
Les images sont à imaginer sans besoin d’explication.
@ douce loutre
Je peux néanmoins parfaitement comprendre tes remarques sur les ponctuations.
J’avoue que j’ai eu besoin d’un certain temps avant d’apprécier ce style de poésie.
Bé, Purana, j’ai lu beaucoup de haïku avec ponctuation, Bashô utilise la ponctuation, je ne vois pourquoi il y a les règles que tu définis, ni qui les as définies. Tu peux faire un saut de puce sur le site https://www.eternels-eclairs.fr/haikus-basho-buson-issa-shiki-santoka.php, il y a des verbes conjugués, des points d’exclamation, de tout. De fait, tu me perds avec tes références sur les règles classiques que personne ne suit. Ce serait chiant des poèmes comme ça, d’ailleurs ! Bashô a du comprendre que c’était hyper chiant, s’il a eu ces règles d’or entre les mains.
Douce Loutre, je suis parfois d’accord avec toi, mais pas toujours. Où seraient alors les charmes de la discussion et de la polémique sans lesquels nous nous prélasserions dans une entente cordiale sans saveur ?
Ceci dit, j’espère que cela ne te mettra pas en colère mais je trouve que le langage que tu emploies peut faire croire que tu es très énervée ou agressive.
Il y a peut-être manière de dire les mêmes choses sur un ton plus tranquille, sans que cela affaiblisse le message.
C’est vrai que moi aussi je me moque un peu de la rigueur avec laquelle ma chère Purana tente de m’infliger les règles du haïku, mais quelqu’un d’autre m’a dit une chose qui peut paraître surprenante, que je ne suis pas sûr de partager, et que je continue de méditer : l’écriture, ce n’est que de la technique ! (Joyce Carol Oats).
Tiens, ça me donne envie d’en publier un (haïku) moi aussi !
Je verrai ce que vous en direz toutes les deux !
Nan, je ne suis pas énervée ! Peut-être était-ce un jour nerveux, j’avoue.
Oui, de la technique, sauf que je ne comprends pas d’où elle vient puisque dans les poèmes des maîtres de cet art, je ne vois rien de strictement réglementaire selon les principes énoncés par Purana, à part l’absence de point final. Donc d’où vienne ces règles si personne ne les applique ? Evidemment un haïku est reconnaissable, on ne va se mettre à faire de la prose non plus 🙂
À vrai dire, je n’avais plus envie de continuer à participer à cette discussion, non pas à cause de tes doutes sur la légitimité de ce que j’avais dit, mais pour la simple raison que je n’ai pas pour habitude de discuter autrement que dans un langage cordial et respectueux, même s’il n’est pas nécessairement soutenu.
Sur ce site, nous avons réservé une rubrique spéciale pour les haïkus et les poèmes courts. C’est là que tout le monde peut soumettre son texte court, haïku ou non.
Quand un “haïku” semble ignorer presque toutes les règles communément acceptées, pas de problème. Cependant, je préfère le regarder et le commenter comme un poème court qui peut être bon ou pas.
En revanche, quand je découvre une beauté encadrée dans une certaine structure, cela me plait et je le mentionne.
Non, ce ne sont pas mes propres règles fabriquées dans ma cuisine. Et oui, je lis de nombreux exemples du type de haïkus dont tu parles et pas uniquement en français.
J’en garde quelques uns dans ma boîte à trésors, car je les trouve magnifiques.
Il existe en effet une tendance croissante à libérer les poèmes de toutes les règles.
Cependant, cela ne signifie pas que l’on commette un crime si on les applique et que l’on y voit un bon exemple de la liberté disciplinée.
Il existe des règles très strictes du style haïku qui, pour moi et d’autres comme moi, ne peuvent être écartées du “haïku classique”. L’une d’elles est que “le haïku doit pouvoir être lu en une seule respiration” et que “la ponctuation doit être évitée” pour créer l’ambiguïté”.
Ainsi, bien que cela ne soit pas absolument interdit, si tu parviens à dire ce que tu veux dire sans aucun signe de ponctuation, tu es, pour moi, plus proche d’un haïku classique.
Bien que l’utilisation des verbes ne soit pas interdite, il faut éviter d’en utiliser un trop grand nombre, en particulier sous la forme conjuguée “participe présent”. Si tu parviens à dire ce que tu veux dire sans utiliser aucun verbe conjugué, tu es, pour moi, plus proche d’un haïku classique, etc.
Ceci dit, je sais très bien que le monde de l’écriture, en particulier celui de la poésie, devient de plus en plus une sorte de fais-ce-que-tu-veux ; cela pour le meilleur et pour le pire.
Laisse donc faire ceux qui apprécient cette façon de voir les choses, pourquoi pas ?
Bonne nuit,
Purana
http://www.tempslibres.org/tl/fr/theo/mode02.html
“… c’est tellement compliqué… C’est pire qu’une montre !”
Raimu / Pagnol – La femme du boulanger
L’amour, c’est comme un haïku ? J’attends vos textes 🙂
Vous avez trois heures !
Je suis désolée pour Matelote et son beau poème, que j’aime.
Je ne vois pas comment j’aurais pu dire autrement ce que j’ai dit, donc je préfère ne pas participer au forum.