Il était une fois… l’écriture de Tanka était réservée à quelques poètes au service des familles royales au Japon.
Les simples citoyens qui osaient écrire des poèmes courts empruntaient seulement les règles de la première partie du Tanka. Ceci, afin d’échapper à la peine de mort pour avoir écrit un Tanka sans permission de Sa Majesté Royale.
C’est ainsi que le haïku est né après la naissance du Tanka.
Au cours de l’histoire, on a adapté ces genres de poésie à sa langue maternelle.
En France, comme ailleurs, il y a beaucoup de sites de Tanka, avec chacun ses propres règles.
Il y a tellement de règles différentes, que je suis encline à dire : peu importe le comment, donne-moi une belle collection de mots et d’images, car c’est ce qui compte.
Et si une “école” parle de compter des syllabes de manière classique et que ton vers compte donc une ou deux syllabes de trop, alors pourquoi ne pas obéir à une autre “école” afin de trouver des règles légères et permettant de compter les sons au lieu des syllabes ? ?
Tant pis pour cette école classique.
Ce qui compte c’est que tu arrives à ces sept pieds, faisant fi du chemin ! ?
Voi /là / c’est / mon / cœur 5
Un / jar / din / de / pier / res / sèches 7
Dé / jà / c’est / l’hi / ver 5
Quand / tou / tes / les / a / mours / s’é / ti / olent 9
Dans / la / di / as / po / ra / des / fleurs 8
chargement…
Oups ! Merci Purana de me rappeler délicatement qu’amour, délice et orgue sont trois mots masculins qui sont féminins au pluriel !
Et puis… “toutes les amours“, c’est tellement plus poétique !
Dont acte. J’ai donc changé : “Quand tous les amours s’étiolent” (quelle horreur !) par “Toutes les amours s’étiolent“, un étiolement qui va bien avec la diaspora des fleurs du vers suivant (enfin pour moi, qui n’hésite jamais à m’auto-complimenter ! Rires !).
Par contre, les deux derniers vers mesurent encore huit syllabes selon la métrique classique.
Je le sais, mais je revendique la licence car je n’arrive pas à me résoudre à prononcer “s’é / ti / olent” ni “di / as / po / ra“. Je trouve cette prononciation vraiment trop artificielle, surtout dans les mots de plus de 2 syllabes. Tant pis si je me fais fouetter par les classiques.
Ceci dit, j’ai lu déjà beaucoup de tankas et de haïkus, publiés en français, encore beaucoup plus approximatifs en ce qui concerne ces règles. Et dont certains pouvaient rester très poétiques.
Merci Purana pour ce nouveau commentaire, pour ton indulgence, et pardon pour ma grosse faute !!!
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C’est toi que je dois remercier pour ce doux poème qui touche mon cœur.
Mais mon cher, comment comptes-tu les syllabes de l’avant-dernier vers ?
J’en compte 9. Sourire.
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Merci, dame Purana, de cette grâce et de cette politesse toute orientale que n’auraient toutefois pas désavouée nos troubadours.
Je me demande cependant si tu as lu entièrement mon dernier commentaire qui, tout en te remerciant de ta juste remarque, indiquait que j’avais modifié l’avant-dernier vers pour corriger mon impardonnable faute.
Et en supprimant ce “Quand” trop temporel, et qui finalement n’ajoutait rien au poème, il m’avait semblé que, selon la métrique classique, cela le ramenait désormais à 8 pieds seulement, ce qui représentait un progrès notable.
Par ailleurs mon oreille, qui n’entend que 7 vocables pour chacun des deux derniers vers, ne cesse de plaider une indulgence que, je l’espère, tu m’accorderas.
Encore ému que mes vers boiteux aient ainsi touché ton cœur… Sourire.
J’étais tellement impatiente de voir si tu avais modifié cette petite erreur que je n’ai pas vu que tu avais enlevé une syllabe inutile.
Suis-je pardonnée ?
En supprimant ce “quand” qui ici ne servait à rien d’autre qu’une sorte de “cheville”, tu t’approches encore plus d’un Tanka parfait. À savoir, ce dernier exige deux parties distinctes, indépendantes l’une de l’autre : la première décrit une scène concrète où les sens sont esquissés, la seconde, c’est le cœur qui parle. Ici, l’intuition et le sentiment évoqués par la première partie sont mis en évidence.
Bravo poète têtu pour ce coup !
Si tu continues ainsi, tu finiras par un parfait Tanka classique sans perdre la beauté de ce poème. Au contraire…
Un petit poème bien écrit qui coule modestement et tranquillement comme un ruisseau qui traverse la vallée dans la nuit.
J’aime le choix des mots, pas prétentieux et avec un air de ne pas avoir été recherché laborieusement.
Merci pour ce partage.
Merci Purana.
En fait, je voulais ici faire un petit essai de “tanka”…
Les puristes de la métrique me diront sûrement que les deux derniers vers font huit pieds et pas sept, mais bon, si je n’articule pas trop…
Quant aux “maîtres” du tanka, nul doute qu’ils y trouveront d’autres imperfections.
Je vous engage toutefois tous à tenter cet art délicat qui, à ce qu’on me dit, n’est pas seulement un haïku rallongé comme on pourrait le croire !
https://www.revue-tanka-francophone.com/index.html
Il était une fois… l’écriture de Tanka était réservée à quelques poètes au service des familles royales au Japon.
Les simples citoyens qui osaient écrire des poèmes courts empruntaient seulement les règles de la première partie du Tanka. Ceci, afin d’échapper à la peine de mort pour avoir écrit un Tanka sans permission de Sa Majesté Royale.
C’est ainsi que le haïku est né après la naissance du Tanka.
Au cours de l’histoire, on a adapté ces genres de poésie à sa langue maternelle.
En France, comme ailleurs, il y a beaucoup de sites de Tanka, avec chacun ses propres règles.
Il y a tellement de règles différentes, que je suis encline à dire : peu importe le comment, donne-moi une belle collection de mots et d’images, car c’est ce qui compte.
Et si une “école” parle de compter des syllabes de manière classique et que ton vers compte donc une ou deux syllabes de trop, alors pourquoi ne pas obéir à une autre “école” afin de trouver des règles légères et permettant de compter les sons au lieu des syllabes ? ?
Tant pis pour cette école classique.
Ce qui compte c’est que tu arrives à ces sept pieds, faisant fi du chemin ! ?
Voi /là / c’est / mon / cœur 5
Un / jar / din / de / pier / res / sèches 7
Dé / jà / c’est / l’hi / ver 5
Quand / tou / tes / les / a / mours / s’é / ti / olent 9
Dans / la / di / as / po / ra / des / fleurs 8
Oups ! Merci Purana de me rappeler délicatement qu’amour, délice et orgue sont trois mots masculins qui sont féminins au pluriel !
Et puis… “toutes les amours“, c’est tellement plus poétique !
Dont acte. J’ai donc changé : “Quand tous les amours s’étiolent” (quelle horreur !) par “Toutes les amours s’étiolent“, un étiolement qui va bien avec la diaspora des fleurs du vers suivant (enfin pour moi, qui n’hésite jamais à m’auto-complimenter ! Rires !).
Par contre, les deux derniers vers mesurent encore huit syllabes selon la métrique classique.
Je le sais, mais je revendique la licence car je n’arrive pas à me résoudre à prononcer “s’é / ti / olent” ni “di / as / po / ra“. Je trouve cette prononciation vraiment trop artificielle, surtout dans les mots de plus de 2 syllabes. Tant pis si je me fais fouetter par les classiques.
Ceci dit, j’ai lu déjà beaucoup de tankas et de haïkus, publiés en français, encore beaucoup plus approximatifs en ce qui concerne ces règles. Et dont certains pouvaient rester très poétiques.
Merci Purana pour ce nouveau commentaire, pour ton indulgence, et pardon pour ma grosse faute !!!
C’est toi que je dois remercier pour ce doux poème qui touche mon cœur.
Mais mon cher, comment comptes-tu les syllabes de l’avant-dernier vers ?
J’en compte 9. Sourire.
Merci, dame Purana, de cette grâce et de cette politesse toute orientale que n’auraient toutefois pas désavouée nos troubadours.
Je me demande cependant si tu as lu entièrement mon dernier commentaire qui, tout en te remerciant de ta juste remarque, indiquait que j’avais modifié l’avant-dernier vers pour corriger mon impardonnable faute.
Et en supprimant ce “Quand” trop temporel, et qui finalement n’ajoutait rien au poème, il m’avait semblé que, selon la métrique classique, cela le ramenait désormais à 8 pieds seulement, ce qui représentait un progrès notable.
Par ailleurs mon oreille, qui n’entend que 7 vocables pour chacun des deux derniers vers, ne cesse de plaider une indulgence que, je l’espère, tu m’accorderas.
Encore ému que mes vers boiteux aient ainsi touché ton cœur… Sourire.
P.S. Incroyable ! in https://www.scribblab.com/outils/syllaber
Salut Mister Hermano !
J’étais tellement impatiente de voir si tu avais modifié cette petite erreur que je n’ai pas vu que tu avais enlevé une syllabe inutile.
Suis-je pardonnée ?
En supprimant ce “quand” qui ici ne servait à rien d’autre qu’une sorte de “cheville”, tu t’approches encore plus d’un Tanka parfait. À savoir, ce dernier exige deux parties distinctes, indépendantes l’une de l’autre : la première décrit une scène concrète où les sens sont esquissés, la seconde, c’est le cœur qui parle. Ici, l’intuition et le sentiment évoqués par la première partie sont mis en évidence.
Bravo poète têtu pour ce coup !
Si tu continues ainsi, tu finiras par un parfait Tanka classique sans perdre la beauté de ce poème. Au contraire…
Bonne nuit,
purana