Nima, je ne suis pas féru en poésie, mais l’ortie me parle…
Car à l’âge de huit ans je suis tombé dans un buisson d’orties, me confrontant ainsi douloureusement à l’une des facettes de cette plante.
Ce n’est que plus tard que j’ai appris que les poils de l’ortie contenait de l’acide formique comme les fourmis rouges. Dans le même temps j’apprenais également que les feuilles pouvaient remplacer les épinards…
Toi tu vas plus loin encore identifiant chaque être humain à une ortie. Dorénavant je regarderai mon prochain différemment !
Merci.
chargement…
En persan on dit :
از اون نترس که های و هوی داره، از اون بترس که سر به تو داره
Traduction par Purana :
N’ayez pas peur de celui (qui fait un caprice et) qui est (apparemment) bruyant ; ayez peur de celui qui est silencieux, (apparemment inoffensif, mais qui pourrait être sournois et dangereux).
C’est probablement la raison pour laquelle je trouve touchants l’ortie, la rose et le corbeau malgré leurs mauvaises habitudes : me piquer, me faire mal aux doigts et ruiner la récolte de mon figuier.
Le meilleur remède serait de “les manger avant qu’ils ne te mangent”, dit la maman persane.
D’un autre côté, tous les “méchants” ne sont pas comestibles, n’est-ce pas ?
Merci pour ce petit poème ponctué d’une touche philosophique !
Le monde entier est un cactus, il est impossible de s’asseoir…cf. [Jacques Dutronc]
chargement…
Merci Nima pour poème bucolique et philosophique très rafraîchissant qui illustre que bien et mal sont souvent les facettes d’une même pièce.
Merci Loki pour l’acide formique et merci Purana pour les conseils de la maman persane et le cactus de Dutronc .
Pour le fun, voici un petit acrostiche inspiré par le texte de Nima :
Ortie du chemin
Rougeur sur ta main
Tu te mets à pleurer
Il faut te consoler
Et vite déposer
Sur ta joue, un baiser.
chargement…
En effet… philosophique.
En voilà une qu’il faut caresser dans le sens du poil !
Ah ! L’omelette aux orties de ma grand-mère !
Et pour vous inspirer encore davantage, et vous aurez l’accent en prime :
Nima, je ne suis pas féru en poésie, mais l’ortie me parle…
Car à l’âge de huit ans je suis tombé dans un buisson d’orties, me confrontant ainsi douloureusement à l’une des facettes de cette plante.
Ce n’est que plus tard que j’ai appris que les poils de l’ortie contenait de l’acide formique comme les fourmis rouges. Dans le même temps j’apprenais également que les feuilles pouvaient remplacer les épinards…
Toi tu vas plus loin encore identifiant chaque être humain à une ortie. Dorénavant je regarderai mon prochain différemment !
Merci.
En persan on dit :
از اون نترس که های و هوی داره، از اون بترس که سر به تو داره
Traduction par Purana :
N’ayez pas peur de celui (qui fait un caprice et) qui est (apparemment) bruyant ; ayez peur de celui qui est silencieux, (apparemment inoffensif, mais qui pourrait être sournois et dangereux).
C’est probablement la raison pour laquelle je trouve touchants l’ortie, la rose et le corbeau malgré leurs mauvaises habitudes : me piquer, me faire mal aux doigts et ruiner la récolte de mon figuier.
Le meilleur remède serait de “les manger avant qu’ils ne te mangent”, dit la maman persane.
D’un autre côté, tous les “méchants” ne sont pas comestibles, n’est-ce pas ?
Merci pour ce petit poème ponctué d’une touche philosophique !
Le monde entier est un cactus, il est impossible de s’asseoir…cf. [Jacques Dutronc]
Merci Nima pour poème bucolique et philosophique très rafraîchissant qui illustre que bien et mal sont souvent les facettes d’une même pièce.
Merci Loki pour l’acide formique et merci Purana pour les conseils de la maman persane et le cactus de Dutronc .
Pour le fun, voici un petit acrostiche inspiré par le texte de Nima :
Ortie du chemin
Rougeur sur ta main
Tu te mets à pleurer
Il faut te consoler
Et vite déposer
Sur ta joue, un baiser.
En effet… philosophique.
En voilà une qu’il faut caresser dans le sens du poil !
Ah ! L’omelette aux orties de ma grand-mère !
Et pour vous inspirer encore davantage, et vous aurez l’accent en prime :
https://www.youtube.com/watch?v=Ld9jZlyqc1g
J’aime l’araignée et j’aime l’ortie,
Parce qu’on les hait ;
Et que rien n’exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;
Parce qu’elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu’elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;
Parce qu’elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals nœuds !
Parce que l’ortie est une couleuvre,
L’araignée un gueux ;
Parce qu’elles ont l’ombre des abîmes,
Parce qu’on les fuit,
Parce qu’elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit.
Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !
Il n’est rien qui n’ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie
De les écraser,
Pour peu qu’on leur jette un œil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !
Juillet 1842.
Victor Hugo
Merci beaucoup à vous 4 d’avoir pris le temps de lire
mon petit poème et d’y avoir pensé.
Merci Loki pour ton souvenir d’enfance, la formule
chimique et le poème de Victor Hugo.
Merci Purana pour les citations persanes et la référence
à Dutronc.
Merci Line pour le joli acrostiche.
Merci Hermano pour la vidéo documentaire
(l’accent est succulent…)
Nima