Des nuages de paraffine s’accumulent en petits monticules dans ma tête.
Depuis tant de jours condamné au sommeil, je me sens comme un moine, comme un ermite dans un coma artificiel.
Rien n’apparaît plus sur les écrans de contrôle ; seulement quelques pas
dans la neige, qu’accompagne une musique douce, une musique de grelots gracieux, grêles et gelés.
Combien de fois cette lumière d’albâtre reviendra-t-elle ? Et jusqu’à quand ?
Toutes les nuits, elle passe me hanter comme un murmure de toi, de toi
que j’ai perdue dans ce grand voyage.
C.G.
Not so bad…
Pas terrible non plus.