Nous renouvelons ce type atelier déjà proposé il y a quelques années
et qui avait alors permis d’écrire de nombreux textes de qualité.

 

 

Nous vous proposons ci-dessous 2 décors différents.

Vous allez inventer une histoire en l’insérant dans l’un de ces décors.

Remplissez chaque trou  … … …  du décor avec “quelque chose” :

des personnages qu’on verra vivre et se comporter, des évènements qui se produiront,
bref une histoire qui se déroulera dans ce décor.
Vous pouvez aussi enrichir le décor à votre guise.

 

Et, bien sûr, vous terminerez votre histoire en complétant le dernier “trou … … …“.

 

Pour cela :

  1. choisissez d’abord un des 2 décors ci-dessous et copiez-en le texte.
  2. remplissez les trous avec votre histoire (autant de lignes que vous voulez).
  3. collez ensuite l’ensemble dans la boîte de commentaires ci-dessous et envoyez.

 

Vous pouvez évidemment écrire une histoire pour chaque décor, et même plusieurs !

Ne retenez pas vos plumes !

à vous lire bientôt !

 

Décor n° 1

La lune éclaire comme en plein jour. Son œil, encore plus ouvert et brillant que d’habitude, diffuse une lumière froide et blanche.

… … …

Les vents marins poussent les nuages et lui offrent bientôt une couronne vaporeuse. Les ombres de la terrasse se faufilent
dans la maison, épousant les formes sombres pour mieux les étirer.

… … …

Sur la crédence, dansent, dansent les reflets de fines lames aiguisées. Dans le silence, dense, dense, cliquètent les aiguilles acérées de l’horloge comtoise.

… … …

La ville sommeille, mais la vie est en éveil. Le silence nocturne est tapissé de bruits furtifs qui font courir l’imagination.

… … …

 

 

Décor N°2 :

La lumière qui filtre par la haute fenêtre fait briller dans l’air tous les grains de poussière. Une poussière qui s’accumule ici depuis longtemps, on pourrait s’amuser à écrire sur cette immense table.

… … …

Aux murs, des ancêtres fatigués veillent sur cette immobilité. Figés pour toujours dans une posture, une attitude, dans un regard bienveillant ou fier, ils continuent de pendre, impavides, abandonnés aux murs de cette pièce où ils ont tous vécu.

… … …

Un escalier double, aux larges marches de bois sombres et grinçantes monte jusqu’à un perron aux vitraux art-déco qui s’ouvre sur un balcon en ferronnerie d’où l’on peut voir s’étaler un jardin à l’anglaise. Il pleut maintenant.

… … …

De part et d’autre du balcon, une longue galerie envahie de vigne vierge court le long de la façade. Les lourdes portes des cellules, en bois clouté, donnent toutes sur cette galerie. On en compte douze comme les douze apôtres.

… … …

Dans ces lieux règnent à la fois une grande quiétude et une odeur un peu piquante.

… … …