Matilda est pleine de beauté et de sagesse et son air penseur donne envie de savoir
où est son esprit.
Cette semaine, elle nous écrit pour nous livrer des choses qui se sont passées pour elle
il y a longtemps, qui touchent encore son cœur mais sans désormais le blesser.
Oui, c’était il y a vingt ans déjà – nous dit-elle – mais pourtant c’était hier. Elle n’a rien oublié mais Matilda
nous raconte combien elle est maintenant devenue sereine avec tout cela. La vie est passée tellement vite.
Elle nous dit que cette année-là il était venu photographier les ponts couverts près de chez elle alors que
son mari s’était absenté quelques jours pour son travail. Elle n’a jamais oublié ces instants, ces moments
volés à la routine quotidienne. Elle n’a pas oublié la pluie du dernier jour ni le clignotant du pick-up Chevrolet
du photographe qui n’en finissait pas de redémarrer. Elle aurait dû crier et le rejoindre. Aurait-elle dû ?
Mais tout cela est du passé. Elle y pense quelquefois en silence mais sans trop de nostalgie car Matilda
est une résiliente : aujourd’hui, elle écrit des poèmes… et, comme je l’écrivais au début de cet article,
elle demeure pleine de beauté et de sagesse. Vous ne trouvez pas ?
Et si, comme elle, la vie quelquefois vous a bousculée, vous serez capable de trouver un apaisement durable
grâce à un bon psychothérapeute : Maxime CALIN – 06.75.21.30.30 – un.max.calin@oasisdepoesie.org
écrit en atelier d’écriture à Bègles en mars 25, à l’occasion de la Journée internationale des femmes
Un petit air de ” sur la route de Madison” magnifique film !!!
A mon avis ce n’est pas un petit air de “Sur la route de Madison”, mais directement inspiré de ce film touchant réalisé par Clint Eastwood et sorti en 1995, avec Clint Eastwood et Meryl Streep.
Merci Hremano d’avoir évoqué ce magnifique film, à mon avis la plus belle réussite de Clint Eastwood. Amie ou ami oasien, si tu ne l’as pas encore vu précipite toi.
Comme toi je garde bien sûr la scène du clignotant du pick-up sous la pluie qui semble dire “Voilà ça y est, malgré moi, malgré nous, je prends une autre direction”. Un moment de cinéma inoubliable.
Bonjour Hermano,
Merci pour ces écrits qui me rappellent le rôle bénéfique de l’écriture
par rapport aux blessures de la vie.
Oui il y a des événements qui se sont gravés en nous il y a très longtemps,
qui nous reviennent en mémoire, de temps en temps et qui peuvent se transformer en poème ou en nouvelle si on
le veut, si on le peut, si on l’ose.
Merci beaucoup pour vos commentaires.
C’est vrai, bien sûr, que j’ai pensé à “Sur la route de Madison” en écrivant cela. Le film est unique et magnifique par la sensibilité des acteurs “à fleur de peau”, mais je n’en dirais pas autant du livre dont il est inspiré, que j’ai lu ensuite et qui est assez quelconque pour moi.
Je sais que c’est un film qui plaît à toutes les femmes, mais ce que vous ne savez pas c’est que mon personnage s’appelle Matilda et pas Francesca comme dans le film. En fait, il s’agit d’une autre aventure vécue par le photographe de “The bridges of Madison County” qui ne manquait pas de revenir chaque année séduire une nouvelle fermière. C’est Clint/Robert, il est comme ça, il change de partenaire à chaque fois ! 🙂
Plus sérieusement, je viens de lire un livre qui, d’une certaine façon, m’a replongé dans un atmosphère similaire : “La condition pavillonnaire” de Sophie Divry. Moins romantique, mais qui donne à penser sur soi-même, sur la vie, sur le cours de la vie. A lire uniquement si vous n’êtes pas dépressive ou dépressif, ça peut vous filer le bourdon. Un genre d’éloge de la banalité, tellement original car on s’attarde très peu souvent dans l’évocation de cette banalité…