Matilda  est pleine  de beauté et de sagesse  et son air penseur donne  envie de savoir
où est son esprit.

Cette semaine, elle nous écrit pour nous livrer des choses qui se sont passées pour elle
il y a longtemps, qui touchent encore son cœur mais sans désormais le blesser.

 

 

Oui, c’était il y a vingt ans déjà – nous dit-elle – mais pourtant c’était hier. Elle  n’a  rien oublié  mais Matilda
nous raconte combien elle est maintenant devenue sereine  avec tout cela. La vie  est  passée tellement vite.

Elle nous  dit que  cette année-là  il était venu photographier  les ponts couverts  près de chez  elle alors que
son mari s’était absenté  quelques jours  pour  son travail. Elle  n’a  jamais oublié  ces instants, ces moments
volés à la routine quotidienne. Elle n’a pas oublié la pluie du dernier jour ni le clignotant du pick-up Chevrolet
du  photographe qui  n’en finissait  pas de  redémarrer.  Elle aurait  dû  crier  et le rejoindre.  Aurait-elle dû ?

Mais  tout  cela  est  du passé. Elle y  pense quelquefois  en silence  mais sans trop  de nostalgie car Matilda
est  une résiliente : aujourd’hui,  elle  écrit  des poèmes…  et, comme  je  l’écrivais au  début  de cet article,
elle demeure pleine de beauté et de sagesse. Vous ne trouvez pas ?

Et si, comme elle, la vie quelquefois vous a bousculée, vous serez capable de trouver un apaisement durable
grâce à un bon psychothérapeute : Maxime CALIN – 06.75.21.30.30 – un.max.calin@oasisdepoesie.org

 

                                           écrit en atelier d’écriture à Bègles en mars 25, à l’occasion de la Journée internationale des femmes