Si la passion te fait rugir
quand l’hirondelle du palace hôtel
sème des orchidées sous tes pieds
suppose que la fanfare du père Mouftar
t’évoque la cafetière de ta grand-mère
qui sifflait comme un lance flammes
quand le cri de Munch te rendait sourd
Un jour le soudeur à l’arc a lancé sa flèche en plein soleil
L’apocalypse est now et for ever
Dans les tranchées le fracas des tambours.
Bernard
Si ce foutu ciel caractériel
percevait un écho fusionnel
tes quarante années rugissantes imposeraient leur exubérance.
Suppose que ta force vivante en colère déferle,
les froids hivernaux des fées se glaceraient d’effroi.
Reste à appeler les feux de Dieu, à danser autour d’eux
et réunir les gênes électriques et ceux d’humeur statique.
Un jour Vulcain reconnaitra ses flammes et ses femmes.
Dans sa forge, chut !! plus un cil, plus un pli, seul subsiste
le cri du pissenlit à l’agonie.
Ophenix
Textes mêlés
Si la passion te fait rugir
Si ce foutu ciel caractériel
perçoit un écho fusionnel
quand l’hirondelle du palace hôtel
sème des orchidées sous tes pieds
tes quarante années rugissantes imposent leur exubérance.
Suppose que la fanfare du père Mouftar
t’évoque la cafetière de ta grand-mère
qui siffle comme un lance flammes
quand le cri de Munch te rend sourd,
Suppose que ta force vivante en colère déferle,
les froids hivernaux des fées se glaceraient d’effroi.
Reste à appeler les feux de Dieu, à danser autour d’eux
et réunir les gênes électriques et ceux d’humeur statique.
Un jour le soudeur à l’arc lance sa flèche en plein soleil
Un jour Vulcain reconnaît ses flammes et ses femmes.
Dans sa forge, chut !! plus un cil, plus un pli, seul subsiste
le cri du pissenlit à l’agonie.
L’apocalypse est now et for ever.
Dans les tranchées, le fracas des tambours.
Bernard et Ophénix
Textes écrits en atelier d’écriture le 26 mars à Villenave d’Ornon
Bonjour Bernard et Ophénix,
Votre poème m’évoque des images : le cri de Munch, la cafetière de grand-mère,
les orchidées, les hirondelles.
Pour moi, beaucoup de force émane de vos lignes.
Merci.
Beaucoup de force en effet.
Comment évoquer la puissance du volcan, si sonore, si visuelle, dans le silence d’un poème (silence ?).
Par une transposition sur les passions humaines qui nous dévorent, sans sombrer dans les lieux communs et avec de superbes images : “Le cri de Munch qui rend sourd”, “Le cri du pissenlit à l’agonie”. Des cris d’autant plus forts qu’ils sont silencieux !
J’avoue que je n’ai pas su faire.
Je le répète vous êtes trop forts à Villenaven d’ornon !
Bravo à vous deux