Poinsseittias roses
Aux feuilles déliquescentes
Le temps est immobile
Point d’air
Végétation stoïque
À l’aplomb du soleil
Ciel plombé d’orage
La palme hésite
Puis doucement tressaille
Une lumière indécise
Poudre tout d’or
L’alizé
A peine émeut
Le mélancolique jacaranda
La sensitive se replie d’un coup sec,
Toutes épines déployées
Sous l’orteil qui la taquine
Odeur entêtante du francicea
En contrepoint de celle plus suave
Du buis pays
Myriade d’abeilles vrombit
Remous et ressac
Rebattent les galets
Qui s’égrènent en gromelleux grondement
Pepiement d’oiseaux
Ponctue l’après_midi
Frappé de silence.
Je n’ose pas bouger. Un poème “suspendu” qu’on n’oserait troubler d’un souffle, même ténu.
Vraiment agréable à lire pour moi : un apaisement, un paradis.
Merci Hermano ton commentaire doux me fait penser au point de la chose, res pect.