Quelle est cette langueur

Qui agite mon cœur

Ce poids oppressant ma poitrine

Au profond de l’été

L’angoisse me laisse muette

Où sont les séjours rêvés

Terre Adélie, Tahiti

Et autres Abyssinies

Les conques retrouvées

N’exsudent plus

Qu’une liqueur amère

Où sont les éternelles ripailles

Au pied des géants braseros

Où est le calme azuréen

De l’enfance

Les cèdres vibrent et résonnent

De funestes sonnailles

Le chemin s’obscurcit

Au détour de futaies touffues

Mais toujours poind la lumière

Au ciel imaginé