Papillon vole
Flâne
Haut, aux haubans
La cloche sonne
S’enfuit le temps
Murs de pierres sèches
Construits longtemps
Mince corolle
Rose trémière
S’enfuit le temps
Maître de musique
Des mains d’enfants
Flûte traversière
Dehors la guerre
S’enfuit le temps
Bancs de galère
Et des hahans
Ou corsaires
Pris vent travers
S’enfuit le temps
La déesse mer
Oh nos vingt ans
Les tours de guet
Face océan
S’enfuit le temps…
Je me demande s’il s’agit des tours de La Rochelle et j’ai adoré cette rose trémière dans le mur de pierre sèche. Il y a souvent des choses, comme cela, qui nous ravissent sans qu’on les voie vraiment, sans qu’on s’attarde à les nommer.
Un petit parfum de nostalgie avec ce “S’enfuit le temps”. Des mots qui font pour moi de cet océan une mer tranquille : “papillon, flâne, mince corolle, flûte traversière, la déesse mer”. Alors qu’avec un tel titre je m’attendais à un univers bien plus rugueux et violent, là je ressens presque comme le souffle des alizés (entre les tours de La Rochelle ! 🙂 )
Merci Hermano.
Je pensais bien que tu devinerais,il s’agit bien de La Rochelle chère à mon cœur, connectés une fois de plus…