Sur la plage où le sable s’étend à l’infini,
Le vent chuchote à l’oreille des vagues, complices unis.
Ensemble, ils dansent dans un ballet sans fin,
Harmonie éternelle, où l’horizon se dessine.
Les vagues s’élèvent, écumantes et libres,
Leurs éclats argentés comme des perles vives.
Elles caressent la plage de leur élan puissant,
Emportant avec elles le temps, chaque instant.
Le vent, messager des cieux, murmure son récit,
Portant les secrets des mers, des rivages infinis.
Il enlace les dunes, doux souffle parfumé,
Éveillant les rêves, dans l’âme enflammée.
La plage devient alors un théâtre divin,
Où se joue en silence l’éternité sans fin.
Les vagues, le vent, en une danse envoûtante,
Écrivent ensemble l’histoire du temps qui chante.
Et dans ce tableau magique, où le ciel se mêle à l’eau,
L’âme s’égare, dans un voyage sans drapeau.
À la rencontre de l’infini, dans ce doux éveil,
Sur la plage, le vent et les vagues, nul ne peut les cueillir.
GINSI
Très joli poème sur les plages. Mais je crains que cela soit maintenant du passé.
Les vagues s’élèvent, écumantes et libres,
Leurs éclats argentés comme des perles vives.
Elles caressent la plage de leur élan puissant,
Emportant avec elles le temps, chaque instant.
Avec le réchauffement climatique, les vagues emportent avec elles le temps, mais aussi le sable
La plage devient alors un théâtre divin,
Où se joue en silence l’éternité sans fin.
Les vagues, le vent, en une danse envoûtante,
L’éternité a fini d’être éternelle, la plage subit chaque jour la morsure de la mer. Une plaie irréversible…
Tout d’abord, bonjour et bienvenue parmi nous !
Une agréable lecture pour moi, qui évoque vraiment bien les heures passées sur la plage à admirer les éléments.
Je n’avais même pas remarqué les rimes, ce qui pour moi demeure un signe de qualité.
Merci pour cette balade (ballade !) à la fois légère et envoûtante.
Et, comme souvent, des “Articles similaires” qui valent le détour…
Merci Ginsi et bienvenue. Joli texte qui incite à la rêverie. En te lisant j’ai re-vecu quelques moments solitaires de bord de mer. Le sable, le vent, les vagues, tout y enlève l’âme vers des embruns lointains.
Une petite réserve très personnelle : tu as choisi de casser le rythme en ne distribuant pas le même nombre de pieds à chaque ver comme les rimes le laissaient espérer. J’ai sans doute une perception par trop classique de la poésie, mais je ne peux m’empêcher de le regretter. Il me semble que ton poème y aurait gagné en puissance. Pour moi rime et rythme sont difficilement séparables, mais je ne suis pas poète… Excuse ma franchise et merci pour ce doux moment d’évasion.