J’ai la rage d’y croire
Parce qu’ils ont la rage de vivre
Mon combat va s’accroître
Je ne cesserai de me battre.
J’ai la rage d’y croire
L’amour de fille continue de s’accroître
Couchée dans son lit d’hôpital emplie d’espoir
Je me dois d’avoir confiance et d’y croire.
J’ai la rage d’y croire
Le regard de mon fils exprime le désir de vivre
Sa douleur est immense face à mon désespoir
Ma force et ma volonté se surpasse sans le vouloir.
J’ai la rage d’y croire
Même si mon coeur est entaillé par des rasoirs
Je garde la force de vous toucher, de vous voir
Je serai auprès de vous chaque matin, chaque soir…
Même si chaque jour n’est que…frayeur!…
La peur de mourir a été toujours présente dans les hôpitaux, car maintenant on meurt le plus souvent dans un hôpital. La société actuelle contrairement à celles d’autrefois veut cacher la mort, elle en a peur.
Quoi qu’il en soit, quelles que soient les époques l’individu meurt seul. Ce poème rappelle bien cette solitude, cet espoir ancré, cette lutte, cette vie qui ne veut pas disparaître.