Si la muraille de tes paupières
Bientôt se lève
Sur ce soleil qui sort des nuages
Pour mieux jouir
Du panorama des montagnes
Laisse le vent jouer dans les harpes célestes
Parfois dans tes nuits d’insomnie
Le danger t’effraya, brandissant bien haut
Ses pinces d’écrevisse
Quand, au loin ce matin, apparaitront
Les rivages des lacs
Délivrés du magma des brumes
Alors, regarde plutôt sortir de tes rêves
Ces impertinents pédalos
Chevauchés de monstres curieux
Mors dans cette buée pour qu’enfin explose
Le ciment amer et froid
Du bunker de tes craintes nocturnes
Désirs d’hirondelles qui migrent
Vers l’Afrique
Basta de ta peur et de ces féroces moments
Voilà…, ton café au lait
Coule maintenant en perles de soie
L’aube est magique
à la suite et à partir d’un premier poème écrit en atelier en novembre 24 : Un jour nouveau
Mots imposés : paupières, panorama, écrevisse, magma, pédalo, bunker, basta, café au lait,
et en conservant une structure imposée elle aussi : Quand… Voilà… Si… Désirs… etc…
Des contraintes libératrices ?