Vous et tellement moi,
Et je vous aime, vous tous
Et tellement moi, je porte
Le chancre de vos églises,
Le parfum de vos femmes,
De vos hommes la joie d’être père.
Je vous aime, enivré de vos corps,
Saouls des terres et chairs,
Coulés dans ma gorge profonde,
Paroles et regards,
Scrutateurs des angoisses.
Ha je les connais, je les hume,
À parcourir les fleuves et les rues
De vos villes, les aqueducs,
Du pont à l’estuaire des métropoles,
- Que dirais-je de vos cimetières ? –
À épier de vos gestes et attitudes
La moindre équivoque de vos yeux,
À suivre l’oblique, à l’inverse de vos membres
Et suivre du cœur, le pas pesant de vos déprimes,
De vos petites mesquineries la floraison,
Mais je vous aime, oh combien je vous aime.
Je vous aime, urbi et orbi,
Célestes voyageurs,
Sédentaires, universels,
Rivés à vos réseaux d’eaux usées.
Ce texte évoque pour moi une ombre qui plane au-dessus de nos têtes et qui nous observe.
Est-ce dieu ou diable, ange ou démon ?
Une ombre bienveillante ou inquiétante ? je ne sais pas car je ne comprends pas vraiment tout comme si ce poème était vraiment d’une inspiration très personnelle que je ne sais pénétrer ou bien écrit un peu en écriture automatique en laissant venir les mots et les flashes pour créer une atmosphère, car atmosphère il y a, pour moi tout au moins.
Hermano bonjour et merci
Ni diable ni ange, de l’humain tout simplement, c’est une « ode », un hommage rendu à l’homme à ses lumières, à son ombre à sa raison, ses angoisses… d’automatique il n’y a que ma réflexion, les mots et thèmes pensés, mais aussi de la compréhension, de la compassion,. L’atmosphère, il y a vous avez raison, notre inquiétante étrangeté face à l’incompréhension, et un manquement total de cohésion entre nos aspirations, nos choix et nos actes.
. Mais je pense que vous aviez compris. Merci pour votre réflexion.