Après avoir lu le texte de Loki sur Le temps, j’ai repensé à un écrit déposé dans une farde :
Le Temps
Le temps : un copain imprévisible.
Parfois, au lever du jour,
il me promet monts et merveilles ;
il passe tranquille.
Tout à coup, il accélère le pas et sans crier gare,
il se moque de moi, me rattrape….
Il est passé, comme une fusée,
il est trop tard !
Parfois il passe vite,
comme un courant d’air ;
à peine je le vois,
jeune homme beau et fier…
Mais quand l’hiver est rude,
qu’il neige au jardin,
que la terre est gelée,
il passe d’un pas lent,
vieil homme fatigué,
ridé, découragé,
qui n’a plus ni projet, ni espoir, ni rêve.
Merci Nima pour ce texte qui synthétise bien la vie humaine ! J’aime beaucoup.
Tu présentes le temps sous une autre forme que mon essai qui n’était en fait qu’une ronde des “temps”.
PS
Le mot farde m’a intrigué. Internet m’a donné l’explication…
B.− [En Belgique] Liasse de papiers ou chemise de carton servant à contenir celle-ci :
Le temps nous fut un bon copain, de ces copains avec qui l’on vit naturellement et dont on observe les variations de comportement sans trop se soucier. Je dois avouer que je le trouve maintenant moins amical. Ce doit être l’hiver.
Mais quand l’hiver est rude,
qu’il neige au jardin,
que la terre est gelée,
il passe d’un pas lent,
vieil homme fatigué,
ridé, découragé,
qui n’a plus ni projet, ni espoir, ni rêve
Superbe ! Merci Nima.
Merci, Nima, pour ce texte qui me fait songer à l’élasticité du temps et à sa relativité qu’Einstein lui-même n’aurait pas démenties ! 🙂
Cela me fait aussi penser au poème de Paul Fort : “Le bonheur est dans le pré, cours y vite, cours y vite … … Cours y vite ! … il a filé…“
J’ai aimé.