En hommage à son compagnon le poireau…
Sous la lumière pâlotte
Se lamentait une pauvre carotte
Elle n’était pas sotte
Car quoi, quel destin pour cette petiote
Elle avait vu partir le poireau son pote
Son amie Charlotte
Une patate un peu bigote
Qu’est-ce que peut attendre une carotte
Terminer au marché en botte
En pot au feu dans une cocotte
Avec le cornichon dans une sauce ravigote
Au mieux qu’un enfant la mangeotte
Dans une purée rougeotte
De peur elle tremblote
De froid elle grelotte
D’aucuns diront qu’elle yoyote
Que ce n’est que vaine parlotte
Et pour vous sans doute de la gnognote
Mais le jour pointe au-dessus de la côte
Une vieille s’approche de la carotte
De peur la pauvre elle cocotte
Elle dit adieu au lombric qui à ses pieds gigote
Désespérément elle s’accroche à la motte
Dans la main perfide, elle gigote…
De profundis
Merci Loki, merci Hermano, je vous lis mais ne trouve pas le courage de vous commenter. En attendant, et puisque nous sommes sur les légumes, prenez quelques minutes pour écouter ce pur chef d’oeuvre que vous connaissez sans doute :
Merci Chamans de donner un compagnon au poireau et à la carotte ! Salut haricot !
Tu avoues avec honnêteté que tu n’as pas le courage de commenter, mais ton regard sympathique sur nos « oeuvres » me suffit et me réconforte un peu. Je suis un peu désespéré quand je consulte la liste des 44 « auteurs ». J’ai parfois l’impression d’être non pas dans un oasis, mais dans une caverne vide. Où sont les écrits ? Toujours en gestation ? Où sont les commentaires ? En élaboration ? Certes je retrouve périodiquement les écrits et les commentaires d’amis appliqués et fidèles, mais nous restons en trés petit comité…
Pourquoi tous ces adhérents se sont-ils inscrits ?