J’ai longé ce sentier, qui menait nulle part,
Bordé de pâquerettes et de fleurs des champs
De sa douce mélopée, murmurait un ruisseau,
De la saison passée charriant des feuilles mortes.
Des arbres, encore nus, me parviennent les appels
D’oiseaux multicolores cherchant une compagne.
Un papillon se pose sur une branche d’asphodèle,
Un faible soleil teinte ces images printanières.
Dans le ciel azuré défilent de lourds nuages
Poussés par le vent, vers l’extrême orient
Prenant des formes parfois étranges, bizarres,
Faisant vagabonder mon imaginaire d’enfant.
Arrivé nulle part, je rebrousse chemin,
Retrouvant à l’envers les mêmes paysages
Emplissant ma mémoire de belles images
Qui me rendront heureux durant les jours prochains.
Francis Trelet le 9 avril 2018
Bonjour Trelet et bienvenue parmi nous !
C’est un plaisir de vous voir ici.
Et merci beaucoup pour ce cadeau, ce beau poème qui me donne le mal du pays : Toutes ces fleurs, ce papillon et ce ciel tellement bleu …
Il me suffirait d’y ajouter un palmier et de regarder en arrière afin de revoir « Marcher sur des jambes graciles, Deux grands yeux noirs… »… et voilà un voyage vers mon pays d’enfance.
Vous avez écrit un poème universel dans lequel chacun peut voir refléter sa propre enfance, ses aventures passées et ses voyages à venir.
C’est un poème d’un rythme parfait, avec un vocabulaire riche dessinant magnifiquement un doux paysage.
Purana
Merci Purana, très touché. Francis
Bienvenue parmi nous Trelet, et merci pour ces alexandrins parfois débordants qui nous accompagnent dans cette heureuse ballade (balade ?) dans ce parc, près de chez moi.
Encore « … un trou de verdure ou chante une rivière… … » ?