Quand depuis ma fenêtre je vois tomber la pluie
Et que le ciel chargé estompe le soleil,
Le bitume luisant, où se reflète la vie,
La transforme en tableaux, irréels, sans pareil.
Alors mon esprit vagabonde et voyage
Vers des lieux inconnus ouverts aux seuls poètes
Montagnes rosées, vallées parfumées, verts bocages
Et plages dorées sans fin où se posent les mouettes.
Pluie, source inépuisable de mélancolie,
Toi dont la vie dépend, trop souvent éphémère,
Reste encore un peu avant que l’ embellie
Ne vienne effacer mes rêves et chimères.
Et puis le vent chassera nuages et pensées
Le soleil effacera ces dessins merveilleux
Le bitume retrouvera sa teinte sans beauté
Et moi je voyagerai en fermant les yeux.
* * *
Le bitume comme miroir d’eau, belle idée !
Par ailleurs, je ne saurais trop conseiller à chacun, et surtout à tous les poètes, de visiter ce site, ma foi très utile :
https://www.scribblab.com/outils/syllaber
Il est vrai que le nombre de syllabes varie à travers ce poème, 12 – / + 1 et une fois +2.
D’autre part, je ne pense pas que ce soit l’intention de l’auteur de créer un alexandrin parfait.
Pour cela, il faut respecter tant d’autres règles que de nombreux poètes se sont tournés, à juste titre, vers la poésie contemporaine.
Cette forme de poésie est largement acceptée et publiée sur de nombreux sites prétentieux.
Ce poème contemporain est bien écrit et agréable à lire pour moi.