… Et cette voix se mit à tinter
telle une note de bienvenue :
Voici notre chambre, amis terriens.
Celle de nos tarmacs sauvages
et de nos rêves de mille ans.
Voici notre refuge, amis terriens.
Celui d’adolescents lunaires ou écorchés vifs.
Celui des enfants que nous protégeons.
Celui des veilleurs du vent.
Voici notre petit monde, amis terriens :
Tesseract dans la tempête.
Cabanon dans le vent
Flambeau dans l’obscurité.
Oasis dans le désert.
Bonjour et bienvenue Tom Astral ! Sommes-nous dans la lune ? En tout cas tu nous fais voyager dans l’univers. Merci capitaine Tom Astral le bien-nommé pour ce poème harmonieux qui ouvre aimablement la perspective de la chambre au petit monde en passant par le refuge !
Merci pour le clin d’oeil à notre oasis et le mot précieux tesseract, dont j’avoue que la définition me laisse songeuse…
Une question me taraude : est-ce bien prudent d’accueillir ces « amis » terriens dans ce refuge ? Ils ont plutôt tendance à coloniser.
Bonjour et bienvenue Tom Astral !
Es-tu un représentant des petits hommes que nous nous acharnons à voir verts ou un poète lunaire ?
Moi modeste habitant d’un monde à trois dimensions je suis prêt à commenter et à discuter des textes issus de ton octachore dans le plan à deux dimensions de mon écran pixelien !
A bientôt.
Salut Line, salut Loki, merci à vous deux pour vos retours !
En parlant de chambre, de refuge et de petit monde, j’ai sans doute pensé à beaucoup de choses : un espace-temps particulier, un souvenir heureux qui nous donne de la force, un abri dans la tempête de sable, un foyer pour untel ou untelle, une école rayonnante, l’imagination, aussi tout simplement la Terre : notre planète habitable au milieu d’une étendue de vide.
Solairement…
J’adore ces improbables « tarmacs sauvages ».
Ils me font penser à « La planète des singes », dans un temps où l’on découvrira la statue de la Liberté à demi ensablée sur une plage et où la végétation aura repris ses droits en envahissant les tarmacs d’herbes folles, de lianes et de figuiers maudits !
La Liberté aura depuis longtemps cessé d’être statue…
Le post-apo est sans doute aussi bien présent dans l’imaginaire que j’affectionne. Peut-être nous faut-il imaginer des mondes effondrés pour réécrire le nôtre.
Merci à toi et bon décollage sur d’autres tarmacs…