Il voudrait
Qu’elle l’appelle
Voudrait se saisir d’elle
Mais elle, elle rêve
Les yeux perdus dans le passé
Oh, comment d’un mot
La toucher… sans la brusquer
Sans qu’elle s’effondre à ses pieds
Irréelle
Malgré tout ce qu’il sait d’elle
Voir enfin
Son âme
Décillée
Respirer,
Soudainement, rire à ses côtés
Pour un temps
De battement
Ceindre
Telle la liane
Son corps
Si présent
Et son esprit évanescent
Pour une danse
Sans presque bouger
Juste sentir, un souffle léger
A son épaule, sa tête posée
Avant que comme l’on glisse
Elle ne s’évanouisse…
Très beau poème, je trouve.
Je vois, Tanagra que tu aimes la valse et qu’elle t’inspire.
Je viens de rechercher le mot valse sur le site et j’y trouve un autre de tes poèmes.
J’y trouve aussi la “valse lente” dans ce poème de Purana que je viens de relire et que je trouve sublime, écrit en anglais et en français : https://www.oasisdepoesie.org/textes-dauteurs/poemes/purana/vingt-trois-grains-de-mimosa/
et encore dans ce poème plus inattendu – et probablement moins poétique que les vôtres – écrit par moi-même à propos du port de Rijeka dans un enivrement de mazout :
https://www.oasisdepoesie.org/textes-dauteurs/poemes/hermano/mazout/
Enfin, je dois avouer que je ne me lasserai jamais de la valse d’il gattopardo dans ce palais sicilien du merveilleux film de Visconti :
https://www.youtube.com/watch?v=IB0PXWHD61M à écouter en V.O. en italien bien sûr, ce qui ajoute forcément un charme supplémentaire à la musique et au décor.
Pour une danse avec un spectre énigmatique.