L’orient

La fin de la terre

Les larmes amères de l’armor

Les mots m’enchantent

Résonnent en moi

Comme bat la peau rase

Du mouton noir

Panse de cornemuse

Le son sourd du bourdon

Airain des cloches millénaires

 

Autrefois, 

Derrière chaque pierre

De l’alignement mégalithe

Se terraient brigands et faux saulniers

 

À l’intérieur,

L’air est saturé de l’odeur rance

De sueurs acides

Désormais

Seuls les faucheux

Enjambent les lits clos

 

Le triskel se balance toujours

Aux branches des calvaires

Qui s’inventent des pardons

Elfes et korrigans se répondent

Des micmacs 

 

Dehors

J’entends le sanglot de la harpe

L’oeil embué

Il me souvient qu’il pleut…