Elle a porté la main
Au bombé de son front
D’ un air las
D’ un air doux
D’ un air lourd
Les yeux clos
Voilent
Ses secrets
Masque irradié
De lumière
Intérieure
Indicible
D’ une aura
Irréelle
Sa peau velours
Pêche et soie
Se chamoise à rebours
Un teint de perle
Peausserie à l’ancienne
Rose
Opale
Offerte
Infimes veinules
Se devinent
Se dessinent
D’ un bleu
Douloureux
Les lèvres fines
Entre ouvertes
D’ un souffle haletant
Se destinent au mordant
Sur ce visage
La beauté
S’est posée un instant
A la bouche
Subsiste
Le chaud
Du baiser
L’image : j’ai d’abord cru à un “kiss proof making up”. 🙂
J’ai beaucoup aimé “… la main / Au bombé de son front”. mais j’avoue que j’ai été trop impacté par l’image pour bien lire le reste du poème…
Ceci dit, j’ai presque envie d’écrire autre chose, quelque chose de rude et violent, à partir de cette image que je trouve inspirante… “une implacable guerrière… …“.
A ton gré Hermano, à te lire.
J’aime cet instant fragile de Tanagra et l’image est aussi belle que le texte avec lequel elle s’accorde… JPG
Un instant posé, immatériel.
Merci Jean-Pierre.