Dis-moi, mon cœur de phalène,
Survivrais-tu,
…loin des lueurs des villes
Te résoudrais-tu au lointain exil ?
Seul à seul nous partirions
Vers de vertes vallées
Encaissées de joncs.
Là sous la profonde
Intimité des bois
Nous nous assiérions
Rien que toi et moi.
Nos lèvres
Se frôlant
Trouveraient les mots
Justes, dosés
Doux, rares
Impérieux et osés
Dis-moi, ton cœur,
Précieux et délicat,
Belle de nuit
Survivrait-il
Ici-bas ?
Aussi léger qu’un papillon…quelle trouvaille ce coeur de phalène !!!! Merci
Une lamentation tranquille, doucement chantée. Pourtant, sans se plaindre. Il n’y a que des doutes et des incertitudes.
Merci pour ces belles petites phrases.